Si vous ne pouvez pas aller au théâtre ce soir, pas de panique… Le théâtre est aussi là, tout près, juste à côté. Ouvrez les yeux, la pièce va commencer !

"La vie est une pièce de théâtre: ce qui compte, ce n'est pas qu'elle dure longtemps, mais qu'elle soit bien jouée."

Sénèque
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''Un artiste n'est pas un ouvier du divertissement qui compte ses heures, il se consume au feu de sa passion.''

Bartabas
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« Une pièce de théâtre, c’est quelqu’un. C’est une voix qui parle, c’est un esprit qui éclaire, c’est une conscience qui avertit ».

Victor Hugo, extrait de Faits et croyances
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« Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles. »

William Shakespeare, extrait de Comme il vous plaira

lundi 2 février 2009

"Chants d’adieu" (d'O. Hirata, par O.Hirata et L. Gutmann), critique: Pour un adieu forcé

Marie est morte. Elle était française et vivait au Japon, mariée à un Japonais. Réunis ce soir à Tokyo autour de son corps, chacun de ses proches pleure « sa » Marie : une fille, une mère, une épouse, une sœur, une amie… Français et Japonais font de leur mieux pour dialoguer, car parler permet, sinon de se comprendre, du moins de tenir les larmes à distance. Mais on est maladroit quand on est triste et la conversation creuse bien des malentendus. A la confrontation à la mort s’ajoute celle à la culture de l’autre. Le dépaysement est grand, pour les Français comme pour les Japonais. La souffrance face à la mort d’un proche est sans doute le plus petit dénominateur commun de l’humanité, mais nous l’exprimons tous de façons si variées, semble nous dire Oriza Hirata, que, loin de nous unir, cette souffrance nous divise. Nulle noirceur pourtant dans ce constat, tant ces incompréhensions débouchent souvent dans « Chants d’adieu » sur le rire. Et si c’était par lui, finalement, qu’un dialogue pouvait s’amorcer ? Avec ce spectacle, Laurent Gutmann et Oriza Hirata se retrouvent autour d’une « comédie » qui réunit des acteurs français et japonais. L’occasion d’une tragi-comique confrontation de cultures.

Tout d’abord, Oriza Hirita connaît la recette majeure pour réussir une pièce comme celle-ci : prendre 3-4 français décalés, mais modernes, qui viennent aux funérailles de leur sœur, fille, aimant de tous les côtés ; Et 3-4 vrais japonais pour mettre bien au parfum le spectateur, et votre pièce peut alors jouer sur énormément de choses présente dans chaque culture/ Pour la langue ils parlent chacun avec sa propre langue ce qui fait que les français ne comprennent pas du tout ce qu’ils se disent ce qui est pareil pour les japonais.

Ensuite, l’ambiance est assez familiale. On se serait cru dans un aquarium où vous ne pouvez voir personnes et où tout le monde peut vous voir. Les spectateurs observaient les scènes en faisant partie de la scène, des sentiments,…

De plus, la musique était assez prenante, le soir on entendait des feuilles, des grillons, le vent,… La journée une petite musique assez agréable toujours dans le style japonais. Les lumières étaient au début toujours allumées et petit à petit se sont tamisées, ce qui a permis un certain apaisement sur scène.

Les personnages sont assez décalés, assez sur les nerfs. Il y en à même qui arrivent à se disputer pour telle ou telle chose. Le frère est sur les nerfs tandis que le mari reste plus ou moins calme. Mais c’est ce qui fait de cette pièce l’humour. Car le sujet étant un sujet malheureux qui peut nous arriver devient une plaisance, un discours de personnes tristes tout en s’entendant bien.

En conclusion, cette pièce m’a agréablement surprise même si son sujet principal ne plaisait pas énormément j’ai peu rire en le savourant. La culture chinoise est très prononcée sur ses morts, sa gaieté ne me déplait pas, ni d’ailleurs sa simplicité.

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