Si vous ne pouvez pas aller au théâtre ce soir, pas de panique… Le théâtre est aussi là, tout près, juste à côté. Ouvrez les yeux, la pièce va commencer !

"La vie est une pièce de théâtre: ce qui compte, ce n'est pas qu'elle dure longtemps, mais qu'elle soit bien jouée."

Sénèque
***
''Un artiste n'est pas un ouvier du divertissement qui compte ses heures, il se consume au feu de sa passion.''

Bartabas
***
« Une pièce de théâtre, c’est quelqu’un. C’est une voix qui parle, c’est un esprit qui éclaire, c’est une conscience qui avertit ».

Victor Hugo, extrait de Faits et croyances
***
« Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles. »

William Shakespeare, extrait de Comme il vous plaira

mercredi 23 décembre 2009

" En d'autres termes" Céline Renchon - Hors du commun... - L. Sacré



« En d’autres termes » est une pièce vraiment hors du commun. Beaucoup de choses m’ont vraiment marqué.

Dès le début, le spectateur est plongé dans une obscurité totale. Une musique aigue et dérangeante met le spectateur mal à l’aise pendant plus de dix minutes.
Ensuite, nous pouvons dire que cette pièce est spéciale car il n’y a pas de paroles. Quatre personnes cuisinent dans le silence. Très surprenant !

Pour mieux cuisiner leurs propos, les acteurs ont choisi l’image : une caméra est, en effet, en mouvance sur la scène. Grâce à cette caméra, nous pouvons voir des gros plans des personnages, mieux cernés leurs émotions.
De plus, celle-ci nous montre des photographies (installées sur des panneaux) de l’enfance du quatuor. La caméra « zoom » devient l’œil du spectateur. Sans un mot, c’est l’histoire de chacun qui saute à nos yeux.

J’ai vraiment apprécié ce spectacle, et en particulier le lien qui nous pouvons établir entre ce que nous voyons avec nos yeux et ce qui nous est donné de voir, plus en détail avec la caméra.
Pour finir, nous pouvons également dire que la pièce de théâtre « En d’autres termes » est originale car il y a un jeu entre le passé et le présent.
Nous voyons le passé des personnages à travers les photographies et nous voyons le présent, sur la scène.

Cette pièce ne nous laisse pas indifférent… Hors norme !

mercredi 16 décembre 2009

"Singular Sensation" Yasmeen Godder - En quête de réponses... - M.Crespin



Après la représentation de "Singular sensation" de Yasmeen Godder à laquelle nous avons eu l'occasion d'assister la semaine précédente, je pensais que j'arriverais plus aisément à percevoir de quoi se compose la danse contemporaine, toujours si mystérieuse à mes yeux...


Au final, pour être honnête, je ne suis toujours pas plus avancée... Les deux spectacles du genre auxquels j'ai assisté jusqu'à présent se révèlent tout à fait différents. Peut-être qu'il n'y a pas de perception concrète à en avoir ? Après ce spectacle, en tous cas, la plupart des élèves de la classe étaient soit perplexes, soit complètement dégoûtés.


Espérons que le prochain nous aidera à y voir un peu plus clair...
Pour ma part, je suis encore ouverte à de nouvelles sensations !

"Singular Sensation" - Yasmeen Godder - A. Jakobs


Yasmeen Godder à beau être une icône dans la danse contemporaine, elle semble avoir de nombreux adeptes, mais je n’en fait pas partie. Le spectacle est basé sur l’énergie, une énergie qui est dépensée sans utilité, je n’ai vraiment pas aimé la représentation. Pour moi le spectacle et la mise en scène ne représentaient rien d’intéressant. Les pseudos danseurs se dandinaient tout au long du spectacle en jouant avec des lunettes de gamins et des spaghettis, dont les messieurs étaient habillés hideusement. L’utilisation des couleurs dans la représentation était la même que celle quand j’avais quatre ans, les étaler sur les murs sans aucun intérêt, mis à part s’amuser à voir frotter les parents. Le but était un peu pareil, nous ennuyer à regarder un spectacle avec un public du troisième âge qui ont tous perdu leurs dents. Les seuls moments moins pénibles étaient les passages musicaux de sons lourds comme du métal. Les sièges de la caserne Fonck étaient aussi confortables que les tabourets de chez Ikea.
C’était de circonstance ; il ne fallait pas grand-chose pour se lever de sa chaise et s’en aller!
alexandra jakobs

mardi 15 décembre 2009

" Singular sensation " Yasmeen Godder - Singular Innovation - E. Lenzke


C’est un spectacle à la fois troublant et original que nous propose Yasmeen Godder, chorégraphe israélienne, avec sa dernière création Singular Sensation. Cette représentation de danse contemporaine a remporté un énorme succès auprès des spectateurs qui se sont rendus au B9 de St-Luc pour assister au spectacle.

J’ai été surprise en voyant ce spectacle car je n’avais jamais rien vu de semblable. Mais surprise ne rime pas toujours avec «conquise ». Tout au long du spectacle, je suis troublée par les déhanchements des corps, les rires frénétiques, et par cette musique expérimentale qui me met dans un état de mal à l’aise intense. J’ai d’un coté envie que tout s’arrête, de me retrouver dans le calme mais d’un autre coté j’ai envie de voir sur quoi tous ses mouvements vont déboucher.
Je ressens face à ses corps en quête de plaisir une émotion que je n’ai jamais ressentie lors d’un spectacle : de la nervosité.

Une fois la représentation finie, je suis satisfaite d’avoir découvert un genre différent, le contemporain, néanmoins il faut s’accrocher pour cerner ce que la danse veut exprimer.. " La danse n'a plus rien à ranconter: elle a beaucoup a dire!" (Maurice Béjart)

samedi 28 novembre 2009

"La Dame de chez Maxim" Georges Feydeau - Mieux qu'un anti-dépresseur - P. Devillers


« Allez donc ! C'est pas mon père ! » Voilà la phrase qui nous reste en tête après avoir assisté à la pièce « La dame de chez Maxim ». J'avais rarement autant ri ! Le spectacle durait peut-être 3h30 mais je veux bien passer plus souvent autant de temps à rire de la sorte ! Je pense bien que si quelqu'un qui avait envie d'en finir avec la vie était allé voir cette œuvre elle lui aurait fait passer toute idée de suicide ! Les comédiens jouaient à la perfection et n'ont pas craqué un seul instant ! Les scènes cocasses et plus drôles les unes que les autres s'enchaînaient, on croyait avoir tout vu, mais non, on nous faisait rire de plus belle ! Il y avait peu de décors mais le plus important était le jeu des comédiens. Le public participait également quelque peu par de petit cris, des encouragements, une chanson reprise en chœur,... Tout le monde était pris au jeu ! Il y avait bien longtemps que je n'avais plus assisté à une pièce de théâtre aussi fantastique ! A la fin, on sentait qu'on avait eu la bonne dose de « remonte-moral » qu'il nous fallait. Tout le monde est sorti du théâtre en riant et de bonne humeur. Ce spectacle serait parfait à voir entre un examen de français et un autre de math pour redonner aux élèves le goût à la vie ! C'était tout simplement un délice pour les zygomatiques !

Pierre Devillers.

jeudi 19 novembre 2009

Singular sensation: arrêtez la torture!


Singular Sensation :arrêtez la torture !

Singular Sensation est le nouveau spectacle de danse contemporaine de Yasmeen Godder. Avec cette dernière création, Yasmeen Godder frôle toujours la théâtralité et regarde notre monde hyper médiatisé du point de vue d’une jeunesse narcissique, en quête permanente de plaisir. Point de vue dont on se passerait bien tout comme ce spectacle mais bon cela reste une opinion personnelle…

Premièrement, nous devons noter que la salle n’aidait aucunement à accrocher au spectacle. La chaleur oppressait le spectateur. On se croyait dans un sauna, cela explique peut-être les tenues plus que légères des acteurs. De plus, les sièges étaient loin d’être confortables !

Pour moi, la musique était affreuse. On peut même se demander si on pouvait parler de musique. Pour ma part, j ai été agressé pendant plus d’une heure par des sons stridents et violents. La migraine n’était pas loin !

Ce spectacle a réussi à me chambouler les thèmes étaient confus : la sexualité trop libérée des acteurs et les jeux enfantins avec la nourriture…Avec Singular sensation, il ne faut pas être étonné de ne rien comprendre mais il faut plutôt se laisser emporter par cet enfer et espérer que cela passe…

Pour conclure, Singular Sensation est un spectacle éprouvant pour le spectateur mais également pour les acteurs qui se donnent à fond, à cause d’une mise en scène complètement torturée. Pour terminer, ce spectacle est un bouquet de mauvaises sensations pour les non aguerris de danse contemporaine !

Masset Benoit 6d

mercredi 11 novembre 2009

"Singular sensation'' Yasmeen Godder - Ca vous laissera comme un goût en bouche... - M. Simon


Un torrent de musiques qui grince, qui assourdit, qui nous rend mal à l’aise. Nous sommes à Saint Luc et nous avons l’impression d’être dans une cuisine où les chefs-coq font tinter leurs casseroles !

Et pourtant, les danseurs donnent tout leur possible sur scène. Ils jouent le jeu à fond, un jeu tantôt tantrique, tantôt violent, tantôt sauvage. Une avalanche de sentiments qui déferlent vers les spectateurs.
Il s’agit d’une œuvre qui parle de la quête perpétuelle de plaisir chez la jeunesse, qui tourne très souvent mal. Elle parle aussi de viol, de la position de force de l’homme dans le sexe, de l’homosexualité « pour essayer »…
Les valeurs véhiculées sont positives pour cette jeunesse que Yasmeen Godder voit décadente. La chorégraphe dit que tout n’est pas perdu, il y a toujours une quête d’authenticité que chacun peut accomplir, si nous y mettons du nôtre. A partir du moment où elle aboutit, on ne vit plus dans un monde superficiel et vendu.

Et j’ai vraiment aimé ce côté « on peut suivre ce qui se passe», que je n’avais pas senti lors de mon premier spectacle de danse contemporaine.
C’est notamment parce que cette fois-ci je suis partie dans l’optique de « je ne dois pas comprendre, mais ressentir ». Et ça aide vraiment !
Lors de la première pièce, j’avais vraiment l’impression que les danseurs étaient des asticots atteints de crise d’épilepsie. Maintenant, j’arrive à m’ouvrir à une autre forme d’art, et je ne me dis plus « et on dit que CA c’est de l’art ?! »
Hé bien oui, ceci peut être de l’art. Il suffit de pouvoir sortir de l’académisme et des tutus pour se dire que les valeurs sont porteuses et qu’elles peuvent nous atteindre si nous ne sommes pas fermés.

En conclusion, soyez « open », laissez-vous aller à la danse et elle vous envahira, elle et ses valeurs.
Ne soyez pas académique, ne partez pas défaitiste, et tout ira bien !

mercredi 4 novembre 2009

"Apollonia'' Krystof Warlikowski - Comment perdre 4 heures de son temps : Mode d’emploi !!! - J. Bats

Si vous n’avez rien de prévu un vendredi soir, j’ai un bon plan pour vous. Mais ne soyez pas trop enthousiaste, ce n’est pas pour vous amuser mais plutôt pour perdre votre temps. Première étape, aller jusqu’au théâtre de la Place en fin d’après midi et acheter une ou plusieurs places pour aller voir le spectacle « Apollonia ». J’étais pourtant assez motivé pour assister à cette pièce qui, d’après plusieurs critiques, semblait grandiose. Grandiose par ses infrastructures, peut-être ! Mais je ne vois pas en quoi d’autre.
La pièce était en polonais. Des sous-titres étaient annoncés et bien présent mais très mal situés par rapport à l’endroit où le jeu se passait. Les metteurs en scène les avaient placé dans le coin supérieur gauche tandis que le jeu se passait souvent du côté droit ou tout en bas (nous étions placés de manière à voir le spectacle en contre plongée).
Il n’y avait aucun fil conducteur. Du moins, je ne l’ai pas perçu. Il y avait plusieurs histoires entre mêlées et donc je n’ai pas su, à cause du problème de la langue, suivre et comprendre. Les personnages, eux, changeaient constamment. Il y a même eu, à un moment, un homme marocain sorti de nulle part, qui nous a fait une sorte de strip-tease avec ses attributs peint de couleur bleu électrique. Que venait-il faire là ? Je n’en n’ai aucune idée. La durée de l’entièreté de la pièce devait normalement durée 3h45 mais une fois arrivée sur place et ayant le prospectus de la représentation en main, je me suis rendu compte qu’en fait, elle allait durée 4h30. Tellement déçue et énervée du déroulement de cette soirée, j’ai préféré m’en aller à l’entracte plutôt que me forcer à regarder la fin.
Quel désastre, quelle perte de temps… quel enfer durant des heures.

mercredi 21 octobre 2009

"L'avaar" - Marc de Corte - Alexandra 5A


Cette reprise de la célèbre pièce de Molière est excellente de sa manière d’être jouée, de la reprise humoristique d’une famille dont le père est avare. Le problème linguistique de la Belgique est clairement exprimé ainsi que les mariages blancs et les problèmes familiaux. Cela dit, la manière de le dire et de faire passer les messages changeaient toute la façon de voir les choses.


Les personnages maniaient avec habileté les « marionnettes » ou « squelettes », la comédie était extrêmement bien jouée avec des acteurs hauts en couleurs. Ce spectacle familial avait tout pour plaire autant aux petits qu’aux grands. Rien n’était joué au tragique, même les thèmes plus « sombres » étaient joués de manière humoristique.


Le décor était fort bien réalisé. Assez simple, il faisait tout son effet avec les entrées et les sorties agitées de la famille un peu folle. Le coffre fort et son système pour s’agrandir ou se rétrécir en fonction de la somme était une très bonne façon d’illustrer le thème.
La durée de la pièce, 65 minutes, était juste le temps qu’il fallait pour passer du bon temps dans une ambiance familiale entre tout type de générations.


Étonnement, le fait qu’il y a du néerlandais dans la pièce ne m’a pas dérangé. C’est bien la première fois que j’aime quelque chose qui vient de Flandre.
C’est une pièce à aller voir absolument, en famille ou entre amis. Malgré la tournure enfantine on s’y plait vraiment !

Alexandra 5A

jeudi 8 octobre 2009

"Si demain vous déplait" Armel Roussel - Cocktail de révolution et de réflexion - C. Goffart


Les portes de la grande salle du théâtre de la place s’ouvrent : contrôle des tickets, un acteur sur la scène crie dans un mégaphone le nom de chacun au grand étonnement de tout le monde !
Les lumières s’éteignent, les acteurs montent en scène. Le spectacle commence...
« Si demain vous déplaît.. », pièce faisant partie du festival Emulation, fera vagabonder l’esprit dans une société révolutionnaire, qu’est tout simplement notre monde contemporain.
Les yeux du spectateur ne cesseront d’être illuminés grâce à cette représentation plus qu’originale et révolutionnaire!

Tout d’abord, c’est un spectacle d’une beauté telle un feu d’artifices du premier janvier.
En effet, cette pièce était variée par sa musique, ses accessoires et son ambiance. On aurait dit qu’il y avait deux hémisphères : le premier très calme avec une phrase répétitive : « Papaaaaa, c’est quoi le capitalisme ? » Un bruit de fond imitant le chant des oiseaux, des fleurs dans les mains de chacun, ainsi que des accessoires fondamentaux. C’est très reposant.
Le deuxième hémisphère commence par l’écroulement du mur servant de décor. Cela peut nous faire penser à la chute du mur de Berlin ou encore aux tours jumelles du World Trade Center. La musique bouge, tout le monde danse, un Dj est perché au fond de la scène. Apparaissent alors des affiches de propagande servant à se révolter contre la société actuelle ainsi que des petits avions en papier, jetés au public. Beaucoup de jeux de lumière vont représenter les diverses émotions des personnages. Ambiance assurée !

Ensuite, chaque valeur correspond à un personnage nous permettant de se retourner les méninges.
Sur la scène, il y a au total dix rôles avec une personnalité tout à fait différente les unes des autres : L’écolo, le sportif, la scientifique, la religieuse, l’homosexuel, l’immigrée, le père dépassé par les demandes de son fils, la mère surprotectrice, la solitaire en mal d’amour et l’adolescent curieux. Toute interprétation possède une valeur. Nous découvrirons alors comme thèmes : l’amour, la mort, la tristesse, l’imbécilité, la connaissance, le bonheur, la grâce, la paix, le besoin d’un monde meilleur, le capitalisme et encore l’amour. Le spectateur trouvera donc quelqu’un à qui il pourra facilement s’identifier.
Cette pièce essaye de proposer un exercice de réflexion au spectateur en le divertissant et l’amusant. Son but premier n’est pas de faire rire, mais plutôt de nous faire réfléchir. Comment peut-on définir des sentiments ?

Enfin, le nombril du spectacle est le désespoir d’un adolescent bien trop curieux.
Tout enfant se pose des questions. Mais les réponses ne sont jamais bien complexes. Ici, c’est le contraire, les interrogations et les réfutations sont épineuses !
Au final, ces objections peuvent être fondamentales dans la vie d’un individu :
Pourquoi avons-nous besoin de croire en quelque chose ? Pourquoi faut-il faire des enfants ? Pourquoi ce sont les personnes qui font les plus sales boulots qui sont les moins bien payés ? Pourquoi tous ces pourquoi... ?

Bref, « Si demain vous déplaît.. » est une parfaite révolution contre ce monde déchaîné. Armel Roussel a su réinventer un théâtre bouleversant avec des jeux de lumière et de sons ainsi qu’avec des accessoires irréprochablement sélectionnés mais surtout inédits. Il a très bien réussi à allier réflexion et divertissement d’une manière subtile et délicate. Mais au final, qu’est-ce que le bonheur ? Que sont la grâce, la félicité ? Que serait notre monde, débarrassé de la honte et de la culpabilité ? A vous d’aller trouver les réponses dance ce cocktail de révolution et de réflexion...

"Si demain vous déplait" Armel Roussel - Hé bien moi, il ne me plait pas ce demain!!! - M. Simon


Une explosion de joie, de bonheur, de couleurs. Des personnages déjantés que nous offre cette pièce absolument époustouflante. Des réflexions sur ce qu’est la vie, l’existence et la place que nous avons dedans, sur les valeurs que la vie peut apporter si nous savons les recevoir, et bien sur plein de questions que se posent les gens et que les personnages disent tout haut.

J’ai vraiment adoré cette pièce et je peux dire que je me suis un peu retrouvé dans l’adolescent, qui est à la recherche de sens. Je pense que les personnages étaient un peu caricaturés mais ça ne gâchait en rien la pièce.


A quelques reprises, des rires que l’on lançait de bon cœur. Ca m’a changé les idées pour cette soirée, surtout qu’à la base je n’étais absolument pas motivée pour sortir. Mais je ne regrette pas du tout, loin de là. Je pense que ces réflexions ont permis de commencer à comprendre l’homme car elle met en valeur les questionnements qu’il se pose.

Un tout grand bravo à ces acteurs qui ont tout donné sur scène !!

mardi 6 octobre 2009

"Si Demain Vous Déplaît" Armel Roussel - "Je pense donc je suis" - P. Devillers

Être un adolescent... ce n'est pas simple tout les jours ! On se met à réfléchir sur nous, le monde qui nous entoure, on commence à juger, à vouloir se faire entendre, mais on y arrive pas, on est sur de rien et de tout en même temps... On réfléchit, on cogite, on veux trouver des réponses aux questions existencielles ! Mais nous n'y arrivons pas ! Voici le théme de la pièce de théatre de « Si demain vous déplaît » mis en scéne par Armel Roussel : un jeune s'interroge sur lui et le monde qui l'entoure.


Le décors se prêtais vraiment bien à la pièce : une pièce entourée de mur avec quelques objets , trois chaises et une table. Plusieurs acteurs qui représentent la pensée en mouvement du jeune, pensée qui se répercutent dans son esprit symbolisé par les murs. La piéce était très intérrésante et n'ennuyais pas du moment qu'on trouve un quelconque interet dans le sujet présenté.


Tout ne nous est pas livré sur un plateau, le metteur en scéne compte sur « l'aide » du public pour comprendre la pièce, en effet, le spectateur doit réfléchir et être attentif pour comprendre la pièce. On ne nous dit pas clairement ce qu'on doit comprendre, à nous d'en retirer le message qu'on veux, de l'interpreter et de se l'appliquer. Un point négatif qu'on peu néanmoins retirer est que certais passages s'étirais en longueure pour ne pas dire grand chose et bien souvent répeter la même chose, cela pouvait ennuyer le spectateur...


La salle est un facteur important pour qu'un message passe bien, le théatre de la place est doté d'une salle confortable mais sans plus, sans trop d'espace entre les rangées, cela peux d'ailleurs être un ennui si la personne assise derrière vous posséde une taille de basketeur et a des jambes de giraffe et qu'il essaye de s'asseoir confortablement tout en retirant sa veste et la remettant plusieurs fois... Bref, exepté ces gênes occasionelles qui peuvent se produire la salle se prête bien pour la piéce car il est assis difficile de s'endormir même si lors de la représentation à laquelle j'ai assisté une personne a réuissi cet exploit, le fêtant à coups de puissant ronflements. La salle permet donc, normalement, au spectateur de concentrer son attention sur la scéne et le jeu des acteurs.


Les acteurs avaient une maitrise parfaite d'eux-même et de leur texte, il avait le jeu qui collait à la pièce, ils savaient quoi faire, comment agir pour faire passer leur message. On voyait bien qu'on avait affaire à des professionels et non à des amateurs. Aucun acteur n'a rigolé ou perdu le controle de lui même durant la représentation, cela n'a donc en aucun cas gêné le bon déroulement de la piéce.


Cette pièce était donc en général très bonne avec seulement quelques points négatifs mais qu'on oublie dans l'ensembles grâce à la qualité du reste. Certains n'on pas aimé du au « déshabillement » de certains ou à cause de la seconde partie et l'esprit « révolutionnaire » du jeune mais cette pièce est une bonne représentation de ce qui se déroule chez les jeunes de notre âge... Peut-étre qu'avec ceci, nous comprendrons mieu les adolescents ou peut-étre encore moins... Qui sais ?


Pierre Devillers.

jeudi 4 juin 2009

Billet sur le blog par Alix Sepulchre

Le théâtre, en voilà une affaire! Lorsque nous étions en 5ème, nous avons dû nous pencher sur cet art dans le cadre de notre cours d'arts d'expression. Il faut avouer qu'au début, on ne s'attendait absolument pas à voir, à découvrir des pièces de ce genre: des pîèces de danse contemporaine, difficiles à comprendre, des monologues sur une drôle de bête, la reprise d'un livre puissance dix (très dur, très sombre, très violent dans les couleurs, les flash)... Sans oublier les salles. On s'attendait à un théâtre ''comme dans les films'', si on peut dire ainsi, mais il est arrivé qu'on se retrouve dans un église. On a trouvé que les endroits modifiaient notre perception de la pièce: dans un endroit où l'on a froid, où on est mal assis, on ne sait pas profiter à fond de la pièce, mais ça reste une bonne expérience. Et maintenant, on sait que le théâtre peut se jouer partout.
Dorénavant, après deux ans de théâtre, certains vont poursuivre dans cette voie, d'autres en ont eu assez, mais en garde un beau souvenir, et retourneront très certainement, histoire de se rappeler sa rhétorique.
Alix Sepulchre

jeudi 5 février 2009

"Chants d'adieu" (d'O. Hirata, par O. Hirata et L. Gutmann), critique: Savoir dire adieu par Perrine Thonon




Cette pièce demande à ce que l’on s’habitue à l’écriture délicate, presque inaudible, d’une humanité bouleversante. Car cette pièce représente tout simplement la vie, son bruit, sa complexité, son ironie, sa subtilité et sa brutalité. L’auteur, Oriza Hirata, a un sens de l’humour désarmant pour traiter ce que cette vie a de tragique. Il ne traduit les profondeurs de l’âme que par des mots banals, des phrases laissées en suspens. Les personnages, quant à eux, sont traités avec beaucoup de pitié, mais de façon inexorable.

L’écriture de l’auteur pourrait ressembler à une partition musicale, qui nous donne envie d’expérimenter d’une façon détournée. Il y a une apparence de vie, sur scène, que les personnages dégagent pour combler la froideur de la mort, apparence de vie car c’est une vie presque musicale, presque dansante pour les asiatiques.

C’est dans un séjour traditionnel japonais que tout se passe. On sait, parce que les personnages le disent à plusieurs reprises, que le corps de la morte - Marie, une Française - repose dans la pièce d’à côté, mais jamais on ne le voit. Sa famille et la famille japonaise, le temps de la pièce, rester dans le séjour. Anne, l’amie française de Marie qui vit au Japon depuis déjà quelques années, sert un peu de lien entre les deux familles, les deux cultures bien distinctes. Les deux familles ont du mal l’une avec l’autre, mais elles sont pleine de bonne volonté, et peuvent se comprendre, car elles vivent un même deuil. Mais il y a un fossé, ce décalage entre les deux cultures qui, trop souvent, se fait cruellement ressentir, mais qui, à certains moments, peut nous faire rire. Même quand intervient - et l’on ne s’y attend pas le moins du monde - l’ex-mari de Marie, le seul vrai élément de conflit dans la pièce, on peut également le prendre à la rigolade. Quoi qu’il en soit, même si le sujet de la pièce est grave, triste, important, qu’il peut nous laisser un peu d’émotion, cette pièce pourrait pratiquement être une comédie, où les différences flagrantes sont causes d’hilarité.

On aurait presque l’impression d’assister à la veillée funèbre, tant on se sent proche de la douleur - même de ceux qui tentent de la cacher - des membres des deux familles, même si il faut un temps d’adaptation pour rentrer dedans. Alors, ensuite, on peut se laisser aller par la pièce et les émotions que l’on en ressent. Après la pièce, évidemment, on n’en ressort pas indifférent, mais avec le cœur un peu serrée d’une douleur qui pourrait bien nous arriver, car tout le monde peut perdre, tout d’un coup, une fille, une sœur, une femme, une amie…

Et puis il y a cette incompréhension, parfois, des Japonais. Ils parlent entre eux, on se sent un peu à part, tout comme la famille française de Marie. On se sent exclu, surtout lorsque, parfois, personne ne prend la peine de traduire. C’est alors dans ces moments-là que l’on se rend bien compte que c’est toute une culture, une langue différente, que l’on n’est pas chez soi, et même très loin de là. On ne comprend pas, on s’interroge, et puis on oublie notre sentiment d’exclusion dès que la conversation reprend le français.

Enfin, cette pièce, d’une extrême délicatesse à presque musicale, peut en enchanter plus d’un. Une pièce poignante, à sortir de la salle avec le cœur serrée d’une douleur peut-être partagée, ou en prévision d’une quelconque douleur future. Peu d’actions, mais beaucoup de mots, de silences éloquents. Un peu de rejet, bien vite oublié, mais un sentiment de tristesse commun, que ce soit du côté japonais ou français. En bref, un spectacle à ne pas rater.

lundi 2 février 2009

"Chants d’adieu" (d'O. Hirata, par O.Hirata et L. Gutmann), critique: Pour un adieu forcé

Marie est morte. Elle était française et vivait au Japon, mariée à un Japonais. Réunis ce soir à Tokyo autour de son corps, chacun de ses proches pleure « sa » Marie : une fille, une mère, une épouse, une sœur, une amie… Français et Japonais font de leur mieux pour dialoguer, car parler permet, sinon de se comprendre, du moins de tenir les larmes à distance. Mais on est maladroit quand on est triste et la conversation creuse bien des malentendus. A la confrontation à la mort s’ajoute celle à la culture de l’autre. Le dépaysement est grand, pour les Français comme pour les Japonais. La souffrance face à la mort d’un proche est sans doute le plus petit dénominateur commun de l’humanité, mais nous l’exprimons tous de façons si variées, semble nous dire Oriza Hirata, que, loin de nous unir, cette souffrance nous divise. Nulle noirceur pourtant dans ce constat, tant ces incompréhensions débouchent souvent dans « Chants d’adieu » sur le rire. Et si c’était par lui, finalement, qu’un dialogue pouvait s’amorcer ? Avec ce spectacle, Laurent Gutmann et Oriza Hirata se retrouvent autour d’une « comédie » qui réunit des acteurs français et japonais. L’occasion d’une tragi-comique confrontation de cultures.

Tout d’abord, Oriza Hirita connaît la recette majeure pour réussir une pièce comme celle-ci : prendre 3-4 français décalés, mais modernes, qui viennent aux funérailles de leur sœur, fille, aimant de tous les côtés ; Et 3-4 vrais japonais pour mettre bien au parfum le spectateur, et votre pièce peut alors jouer sur énormément de choses présente dans chaque culture/ Pour la langue ils parlent chacun avec sa propre langue ce qui fait que les français ne comprennent pas du tout ce qu’ils se disent ce qui est pareil pour les japonais.

Ensuite, l’ambiance est assez familiale. On se serait cru dans un aquarium où vous ne pouvez voir personnes et où tout le monde peut vous voir. Les spectateurs observaient les scènes en faisant partie de la scène, des sentiments,…

De plus, la musique était assez prenante, le soir on entendait des feuilles, des grillons, le vent,… La journée une petite musique assez agréable toujours dans le style japonais. Les lumières étaient au début toujours allumées et petit à petit se sont tamisées, ce qui a permis un certain apaisement sur scène.

Les personnages sont assez décalés, assez sur les nerfs. Il y en à même qui arrivent à se disputer pour telle ou telle chose. Le frère est sur les nerfs tandis que le mari reste plus ou moins calme. Mais c’est ce qui fait de cette pièce l’humour. Car le sujet étant un sujet malheureux qui peut nous arriver devient une plaisance, un discours de personnes tristes tout en s’entendant bien.

En conclusion, cette pièce m’a agréablement surprise même si son sujet principal ne plaisait pas énormément j’ai peu rire en le savourant. La culture chinoise est très prononcée sur ses morts, sa gaieté ne me déplait pas, ni d’ailleurs sa simplicité.

mardi 20 janvier 2009

"Chants d'adieu" (d'O. Hirata, par O.Hirata et L. Gutmann), critique: L'orient vs l'occident par Mélodie Dumoulin


Chants d’Adieu, pièce mise en scène par Laurent Gutmann et écrite par Oriza Hirata réunit tant des comédiens japonais que des comédiens français. Dès lors, on s’attend à un choc des cultures. Et on ne sera pas déçu. Marie est morte. Elle était française et vivait au Japon, mariée à un Japonais. Réunis ce soir à Tokyo autour de son corps, chacun de ses proches pleure « sa » Marie : une fille, une mère, une épouse, une sœur, une amie… Français et Japonais font de leur mieux pour dialoguer, car parler permet, sinon de comprendre, du moins de tenir les larmes à distance.

Mais on est maladroit quand on est triste et la conversation creuse bien des malentendus. A la confrontation à la mort s’ajoute celle à la culture de l’autre. Le dépaysement est grand, pour les Français comme pour les Japonais.On assiste donc à une confrontation. D’un côté, l’Occident, de l’autre, l’Orient. Deux univers qui se touchent, s’observent, étrangers et intimes à la fois. Et, dans ces deux univers, une chose commune : la souffrance. En effet, la souffrance est universelle, mais nous l’exprimons tous de façons si variées, que, loin de nous unir, elle nous divise…Difficile de classer le spectacle dans un genre ou dans un autre. Un décor simple : un intérieur japonais, un bureau, une table basse, quelques coussins. Des acteurs vrais, justes, qui jouent avec une sobriété naturelle, touchante. Un ton ambigu et décalé, un humour sérieux et parfois noir…

Voila les ingrédients qui font de la pièce une tranche de vie naturaliste, étrange, parsemée de quelques dérapages vaudevillesques… Une œuvre simple, simplement belle.En ce que me concerne, j’ai un avis mitigé sur Chants d’Adieu. D’un côté, j’ai beaucoup aimé car c’était très drôle. Cet humour sérieux et décalé m’a plu. D’un autre côté, j’ai trouvé le spectacle un peu lassant. On rit, on réfléchit, on s’amuse… Oui, mais un moment, il faut que ça s’arrête. Or, la pièce aurait pu durer des heures et des heures. Un petit point noir donc, mais qui ne vient tout de même pas gâcher ce si joli tableau.

samedi 3 janvier 2009

"Ice" (de Thierry Smits), critique: La danse contemporaine de nos jours par Marie Van Hoorebeke


Tout d'abord, je suis allé voir une pièce de théâtre le mois dernier intitulée " ICE - V.- Nightmare 4. " (Chorégraphie réalisée par Thierry Smits) au théâtre de la place dans le cadre du cours d'arts d'expression comme pièce personnelle. Ce spectacle de danse contemporaine nous emporte très loin dans notre imaginaire. Il représente l’hiver des quatre saisons de Vivaldi, d’où le titre « ICE » qui signifie glace en français. Ce spectacle fait partie d’un opus de quatre pièces chacune représentant une saison, un « cauchemar ».

En effet, les quatre danseurs (trois garçons et une fille) nous procurent une sensation spéciale, une esthétique très recherchée, et une véritable installation plastique. On vit sans cesse un voyage entre la vie et la mort où la chimie est l’intermédiaire entre les deux. Cette pièce de danse contemporaine représente donc l’hiver, on le sait grâce à l’ambiance froide et glaciale, les blocs de glace partout en décor, la peinture blanche sur les corps de l’homme.

Cette peinture blanche fait devenir le danseur un homme mort d’ailleurs, il est couché sur une table, immobile comme si il était mort quand la danseuse est venue lui appliquer la peinture sur son corps. Après cela, un autre danseur lui met des vers de terre sur le torse, cela signifie qu’il ne devient plus que des vers. On pouvait voir grouiller les vers de très près car ils étaient filmer en direct sur le torse du danseur et les images étaient remise sur un écran (une forme nouvelle qui m’a étonnée lors de la pièce). La mort est aussi signifiée par la voix off qui parle en anglais. On entend que des mots aux significations proches de la mort, un rituel macabre. La vie, elle est représentée par les pétales de roses rouges, il y aussi des vidéos projetées sur un écran qui montrent la vie et ou la mort. La chimie représente la transition entre les deux mondes, c’est ce qui les aide à survivre.

Cette pièce de danse contemporaine bouscule, choque nos esprits et casse les codes. Le spectateur est bouleversé des images qui lui sont données à voir. Les danseurs passent plus de la moitié du temps nu sur scène, cela les ramène à leur premier état naturel. Les danseurs et la danseuse dont tout les 4 très proches, ils se complètent. Ils communiquent ensemble avec leur corps en se touchant (par exemple, à la fin du spectacle, la danseuse se faisait peindre sur sa robe par les danseurs).

La danse des acteurs est toujours faite de grands gestes, de grands déplacements. La mise en scène et les changements de décors sont réalisés en direct par les danseurs, ils amènent à chaque fois un objet nouveau et danse autour de celui-ci. La musique est donc les quartes saisons de Vivaldi mais il y a des transpositions électriques qui permettent une nouvelle forme de danse. L’ambiance représente vraiment bien l’hiver, le froid, les corps nu contre la glace. Cette pièce est remplie de mystères et de troubles, de sensualité et sexualité.

Pour conclure, je ne m’attendais pas vraiment à ce genre de pièce de théâtre, j’ai pu découvrir des choses nouvelles surtout sur la forme, la mise en scène de la danse contemporaine, tout est accordé et tout se complète. Les corps des danseurs réalisent leurs gestes avec leurs objets de manière à être en accord avec eux. Cette pièce de danse contemporaine est pour sure spéciale, mais j’ai pu m’ouvrir à autre chose que ce que j’avais déjà vu auparavant.