Si vous ne pouvez pas aller au théâtre ce soir, pas de panique… Le théâtre est aussi là, tout près, juste à côté. Ouvrez les yeux, la pièce va commencer !

"La vie est une pièce de théâtre: ce qui compte, ce n'est pas qu'elle dure longtemps, mais qu'elle soit bien jouée."

Sénèque
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''Un artiste n'est pas un ouvier du divertissement qui compte ses heures, il se consume au feu de sa passion.''

Bartabas
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« Une pièce de théâtre, c’est quelqu’un. C’est une voix qui parle, c’est un esprit qui éclaire, c’est une conscience qui avertit ».

Victor Hugo, extrait de Faits et croyances
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« Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles. »

William Shakespeare, extrait de Comme il vous plaira

dimanche 30 novembre 2008

"Causerie sur le lemming" (de François-Michel van der Rest et Elisabeth Ancion), critique: Une histoire unique par Rebecca Breekpot


"Vous êtes invité à une causerie sur le lemming. L’orateur aussi. Vous ne savez pas grand chose sur le lemming. L’orateur non plus. Passionné par ses récentes découvertes et nourri d’un enthousiasme sans borne, il vous emmène aux confins du monde connu."

Le sujet est peu commun: qui a vraiment entendu parler du lemming? Ce petit animal si bien décrit dans sa vie privé ainsi que dans sa vie sociale. On le trouverait limite mignon et très intéressant. Les explications sur cette petite bête était véritablement bien expliquées et compréhensibles. Cette histoire nous fait entrer dans un monde glacé auquel personne ne s'attend. On découvre un endroit assez particulier et froid. Malgré la clarté de son débat, il dérive vers d'autres sujets tel que un jeu vidéo, le musée des sciences naturelles, les causes de l'acné juvénile, l'éclairage des autoroutes belges, les yeux des Barbies,... En fait-il un peu trop? Quel rapport avec le sujet? C'est vrai que part moment il est difficile de suivre le développement de ces digressions, mais l'histoire coule comme de l'eau de roche.

L'orateur lui, étant un peu mystérieux, nous donne l'impression d'un stress. Mais au cours de son débat, il va jusqu'à se transformer lui-même en lemming, quitte à expliquer, vaut mieux le montrer pour tout comprendre. C'est alors que l'humour envahit la salle et les sentiments apparaissent. Il nous fait part de ses émotions, ses angoisses, sa peur... Ce n est alors plus une explication, un discours mais une reproduction du réel. C'est alors que les questions se posent: Ressemblerait-il au lemming?

Pourquoi toujours utiliser des grandes techniques? Ici, au niveau scénographie, l'auteur n'utilise qu'un stylo, une feuille, un rétroprojecteur, un peu de musique de fond, une table... Et ce la passe très bien, en toute simplicité. La musique joue bien son rôle, les lumières nous font tomber dans un questionnement et un mystère impressionnant.

Tout ça pour dire que ce spectacle tellement simple et pourtant avec un sujet peu connu, peu tomber sous le sens, être agréable à regarder, plus peut-être pour les grands que les petits, mais où l'on se sent bien, même un peu trop...
Une comédie où se distille un certain savoir, un rêve où le dormeur n’est pas celui qui regarde…

mardi 25 novembre 2008

Audrey à participé au Jury jeune du Festival Emulation 2008

Je m'appelle Audrey et je suis étudiante en rhéto dans la section Arts d'expression du Collège. Pendant une semaine, lors du mois d'octobre dernier, j'ai eu la chance de faire partie du Jury jeune du Festival Emulation organisé par le Théâtre de la Place.
En quelques mots, ce Festival donne l'opportunité à des jeunes compagnies théâtrales de la Communauté française de faire découvrir leur univers à un large public, Le jury jeune était composé de dix étudiants issus de diverses écoles secondaires de Liège et montrant chacun un engouement certain pour le théâtre, J'ai donc parcouru sept lieux, comme par exemple, le plus inattendu, l'Institut d'Anatomie de l'Ulg mais aussi la chapelle Saint-Roch-en-Volière, l'Académie Royale des Beaux Arts de Liège afin de découvrir sept compagnies à travers sept spectacles totalement différents. A côté du jury composé de professionnels de la scène internationale qui ont attribué le « Prix Emulation » à un spectacle de la programmation, nous avons décerné une mention spéciale « Coup de coeur » au spectacle « Ma famille », une création de Pied'alu Théâtre en collaboration avec Pi3, 14 dans une mise en scène de Denis Mpunga.
Cette expérience au sein du Festival fut très enrichissante tant sur le plan artistique que sur le plan humain car j'ai pu rencontrer des metteurs en scène, des acteurs et aussi d'autres professionnels du théâtre venus des quatre coins de l'Europe.

mercredi 12 novembre 2008

"1984" (de Mathias Simons), critique: L'emprise de Big Brother par Maxime Tombeur


En ce 19 novembre 2008, nous nous sommes rendu au « Théâtre de la place », dans le cadre du cours d’Arts d’expression, pour y découvrir une pièce intitulée « 1984 ». Cette pièce est tirée du roman de George Orwell portant le même nom et mise en scène et adaptée par Mathias Simon.

Tout d’abord, cette pièce nous montre, au travers d’une discussion sur le net, la société dans les pays de l’est au moment de l’emprise de celui que l’on appelle Big Brother. Au début de l’histoire, l’action se déroule essentiellement au travers de la discussion sur le net alors qu’ensuite on se dirige petit à petit vers des scènes du réel. Nous pouvons observer tous les traumatismes que ce régime amenait au siens de la société. La population vivait dans l’inquiétude permanente étant surveillée à chaque instant par des caméras. Nous avons également dans ce spectacle, une vision sur la torture et les sanctions infligées aux personnes ne respectant pas à la lettre les ordres et les consignes de Big Brother.

Ensuite, au niveau de la scénographie, je pense que l’espace était fort bien utilisé et les mouvements de décors très originaux, les bandes blanches au sol nous montraient le côté tracé et dirigé de la vie des habitants. Ceux-ci se déplaçaient presque systématiquement en marchant sur ces bandes comme si c’était le seul et unique chemin. Ensuite, j’ai trouvé très original le fait que le fond de la scène puisse être dégagé. Ce décor nous découvrait donc par moment ses coulisses, nous pouvons donc dire qu’il y a un côté brechtien dans cette pièce au niveau des décors. Certains éléments de décors étaient d’ailleurs enlevés ou amenés sur la scène sous nos yeux.

Enfin, au niveau de l’éclairage et de la musique, les lumières étaient biens harmonisées par rapports aux sons, les sons étaient assez agressifs au début de la pièce lorsque l’on voulait illustrer la dépendance et l’idolâtrie de certaines personnes pour Big Brother. On veut nous faire ressentir au travers de la pièce toute la crispation de la population. En ce qui concerne l’éclairage, il est en accord avec les différents sons et les différentes ambiances. Les lumières nous permettent de mieux comprendre la situation de cette époque.

Pour conclure, je trouve que ce spectacle était très bon et ne m’a pas déçu. Le fait que l’on soit plongé dans l’angoisse de la population m’a vraiment permis de vivre ce spectacle. De plus, la petite présentation de la pièce que nous avons eue en classe m’a permis de mieux comprendre ce spectacle et de pouvoir le suivre sans trop de difficultés.

mercredi 5 novembre 2008

"IDENTIFICAZIONE DI UNA DONNA" C. Bernardo - "La danse n'est pas ce que je crois..." - M. Crespin


En arrivant dans la salle, je n’avais aucune notion de ce qu’à quoi la danse contemporaine pouvait ressembler.
Certes, j’avais déjà assisté à des spectacles de danse mais tous plus académiques les uns que les autres. C’est alors avec beaucoup d’étonnement que j’ai accueilli en novembre 2008 «Identificazione di una donna ».
Contrairement à tout ce que j’avais pu voir auparavant. Ici, il n’y avait pas de scène proprement dite il s’agissait d’un sol habillé d’un tapis de travail.
Les câbles et autres installations étaient apparentes et nous étions tous assis dans une salle surchauffée sur des sièges plus qu’inconfortables.
Le danseur, qui ressemblait pas à ceux que l’on peut apercevoir dans les spectacles classiques, se changeait et se désaltérait sur scène.
Au fil du spectacle, il changeait la musique et en inspirait ses pas. On aurait pu imaginer qu’ils étaient improvisés tant cela paraissait naturel.
Mais la chose la plus surprenante était surtout qu’il était seul sur scène.
Enfin, pas si seul que ça, vu que durant toute la représentation une vidéo et un éclairage avec un langage propre l’accompagnait.
Durant tout ce spectacle, je suis allée de surprises en surprises ! Est-ce ça la danse contemporaine ? J’ai hâte d’assister à une autre représentation pour enfin en apprendre plus…