Si vous ne pouvez pas aller au théâtre ce soir, pas de panique… Le théâtre est aussi là, tout près, juste à côté. Ouvrez les yeux, la pièce va commencer !

"La vie est une pièce de théâtre: ce qui compte, ce n'est pas qu'elle dure longtemps, mais qu'elle soit bien jouée."

Sénèque
***
''Un artiste n'est pas un ouvier du divertissement qui compte ses heures, il se consume au feu de sa passion.''

Bartabas
***
« Une pièce de théâtre, c’est quelqu’un. C’est une voix qui parle, c’est un esprit qui éclaire, c’est une conscience qui avertit ».

Victor Hugo, extrait de Faits et croyances
***
« Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles. »

William Shakespeare, extrait de Comme il vous plaira

mercredi 14 novembre 2007

"Zelinda et Lindoro" Jean Claude Berutti - Zelinda et Lindoro vont faire des jaloux… - Cavaleri Cécile



Le théâtre de la place accueille la fameuse pièce de Goldoni, Zelinda et Lindoro, modernisée par Jean-Claude Berutti et Ginette Herry.

La mise en scène du premier est astucieuse, et mélange les genres. Ainsi, si les coulisses nous sont dévoilées et que les changements de décor se font sous nos yeux, comme dans le théâtre brechtien, le jeu des acteurs s’inspire de la célèbre Commedia dell’arte.
L’interprétation des comédiens est pleine de fraîcheur et d’humour, leur jeunesse et leur enthousiasme attisent l’intérêt.
Les nombreux éléments du décor, mobiles, se transforment sans cesse pour rendre compte des différents moments et lieux où se déroule l’action. Cette subtilité, parfois empreinte de poésie, est un autre des trésors de la pièce qui attirent l’attention
.

L’adaptation de Ginette Herry, quant à elle, est simple et claire. Les dialogues s’enchaînent et suivent les mouvements des acteurs. On comprend alors, tout en finesse, l’intemporalité du thème principal qui est le couple et ses problèmes. Les barrières qui se dressent devant l’amour, le mariage avec ses joies et ses difficultés, la jalousie… cela nous concernent tous.

C’est avec un sourire aux lèvres qu’on quitte la salle, charmé de l’innocence et de la candeur qui peuvent encore émaner d’un projet
collectif, dans notre monde de brutes.