Si vous ne pouvez pas aller au théâtre ce soir, pas de panique… Le théâtre est aussi là, tout près, juste à côté. Ouvrez les yeux, la pièce va commencer !

"La vie est une pièce de théâtre: ce qui compte, ce n'est pas qu'elle dure longtemps, mais qu'elle soit bien jouée."

Sénèque
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''Un artiste n'est pas un ouvier du divertissement qui compte ses heures, il se consume au feu de sa passion.''

Bartabas
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« Une pièce de théâtre, c’est quelqu’un. C’est une voix qui parle, c’est un esprit qui éclaire, c’est une conscience qui avertit ».

Victor Hugo, extrait de Faits et croyances
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« Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles. »

William Shakespeare, extrait de Comme il vous plaira

mercredi 19 juin 2013

Un théâtre qui développe notre esprit critique - Sarah



 
Dans le cadre du cours d'art d'expression, nous avons l'opportunité d'assister à des pièces de théâtre organisée par le Théâtre de la Place. Le choix des pièces se fait en début d'année : nous en parlons en classe, et décidons d'assister ensemble à celles qui nous paraissent les plus intéressantes. Bien entendu, nous essayons de varier les genres : cela va du comique, à la danse, au cirque, au drame, mais tout cela en restant évidemment dans le milieu de l'art contemporain.

Cette année, nous avons déjà assisté à trois pièces de théâtre : "L'homme qui valait 35 milliards", "Clears Tears" et "Alaska".

"L'homme qui valait 35 milliards" mettait en scène un artiste au chômage qui avait eu l'idée de kidnapper Lakshmi Mittal. De nombreux thèmes y sont évoqués tels que le statut de l'artiste, la fermeture d'Arcelor Mittal, le rôle de l'art dans la société,... tout cela en utilisant de l'humour, un jeu d'acteur incroyable, de la musique live et de la création vidéo.

"Clears Tears" était une représentation de danse contemporaine. Ces mouvements abstraits ne nous disaient pas grand chose au début, on s'ennuyait, mais au fil du temps on a compris l'histoire qui se tissait. En effet, un message ne se fait pas spécifiquement passer par la voix, mais aussi par les gestes, les mouvements du corps.

"Alaska", la dernière pièce que nous avons vue, rappelait un peu le monde du cirque car il y avait 3 acrobates qui faisaient quelques sauts vertigineux par-ci par-là. Cette pièce évoquait le thème de la perte de la mémoire, des souvenirs, tout en mélangeant chant, portés acrobatiques et arts plastiques.

Il est évident que, même à notre âge, nous ne comprenons pas toujours le message que telle ou telle pièce veut nous faire passer, et nous en sommes parfois un peu frustrés, ou nous y montrons tout simplement de l'indifférence.

Cependant, ce qui est intéressant avec le cours d'art d'expression, c'est qu'au cours qui suit chaque représentation, nous faisons un petit débriefing, et nous donnons donc chacun notre avis. Ensuite, avec l'aide de madame Guérisse, nous analysons la pièce dans les moindres détails, dans le fond et dans la forme. Nous parlons des décors, des acteurs, du son, de la lumière, des thèmes abordés, des intonations,... Après cette analyse commune, on se rend compte que l'on y voit beaucoup plus clair. Ceci nous apprend donc à ouvrir notre esprit à des choses qui nous paraissent peu habituelles. Mais tout est une question de temps, plus on s'entraine, et plus nous avons la capacité à interpréter des aspects plus complexes, et nous développons notre esprit critique.

 

 

L'homme qui valait 35 milliards - Lucie

L'homme qui valait 35 milliards



L'homme qui valait 35 milliards est au départ un livre que presque tout les 5eme ont du lire dans le cadre du cours de français. Ayant lu et vu les deux adaptations différentes, je préfère la pièce de théâtre qui à été pour moi plus attrayante que le livre. Le fait que la pièce aie été jouée dans un musée m'a paru bizarre et c'était peut-être leur but. Une fois installée j'ai pu constater que nous étions assis sur des chaises on ne peut plus inconfortable et encore une fois c'était surement voulu, pour éviter que l'on s'endorme pendant la représentation. J'étais assise au tout premier rang et j'ai trouvé dérangeant d'être si près des comédiens car il n'y avait pas d'estrade.

Dans la pièce, j'ai pu remarquer un mélange des arts car il n'y avait pas que de la comédie, il y avait aussi de la musique qui était fort présente et qui était jouée par les comédiens eux-mêmes et cela m'a surpris. Encore une fois, le fait que la musique soit en "son in" était surement pour nous garder en éveil car le son était tellement fort et la mélodie n'était pas monotone donc nous avions aucun risque de nous endormir.
J'ai beaucoup apprécié cette pièce car je l'ai trouvée mouvementée et originale.

Danse Delhi - Lucie

Danse Delhi ou la valse des sentiments.


            Le vendredi 20 janvier 2012, nous avons été voir la pièce Danse Delhi de Yvan Viripaev et Galin Stoev. Cette pièce m'a d'abord déroutée par ces répétitions. Une fois le cerveau habitue a cette manière de jouer, j'ai adore cette pièce car elle nous fait ressentir toute sorte de choses. L'humour de la pièce m'a touché a plusieurs reprises. Paradoxalement, j'ai aussi ressenti la tristesse des personnages lors de la mort d'un de leur proche mais aussi leur confusion lorsqu'ils se sentaient incapables d'exprimer leurs sentiments.
            J'ai aimé la transparence des personnages, nous savions au fur et a mesure ce qu'ils ressentaient ou ne ressentaient pas. J'ai réellement adore le jeu incroyablement bon des acteurs. Ils rendaient le tout très crédible et on a pu se plonger complètement dans l'histoire. Je pense que ma seule déception par rapport à cette pièce, c'est que j'aurai aimé voir la danse dont on parle tant et si joliment.
            Ce que j'ai aimé par dessus tout dans cette pièce formidable, c'est cette possibilité de se reconnaître en au moins un des personnages ou un peu dans tous. Chaque protagoniste possède un lot de qualités et de défauts qui nous sont présentés en détail. Il y a ceux qui se reconnaitrons plus dans l'amie un peu désemparée, ou dans la mère incapable d'exprimer convenablement ce qu'elle ressent à sa fille, dans la femme trompée ou bien celle amoureuse, dans l'artiste, dans l'amant. Il y en a pour tout les gouts, toutes les humeurs.
            En conclusion, je recommande cette heure cinquante de détente à tout le monde, car il est impossible selon moi de le regretter.





mardi 18 juin 2013

Clears tears, l'expression dansée



Avec le cours d’arts d’expression, nous nous somme rendu au Manège à Liège pour regarder de la danse contemporaine. Cela m’a laissé perplexe.
Tout d’abord, les décors étaient simplistes. En effet, seuls un tapis de danse gris, des pilonnes blanc et des projecteurs se trouvaient sur la scène. Je dirais que le peu de décors à permis au spectateur, en tout cas à moi, à me concentrer sur les danseurs et sur leur histoire. Ils semblaient très performant et dégageaient une expression avec la danse hors du commun, comme s’ils étaient extrêmement léger et comme s’ils étaient accrochés à un fil.
Le fond de la pièce m’a paru tellement compliqué à cerner, que j’ai choisi de me laisser emporter par la musique et les pas des danseurs. C’est alors en sortant que je me suis vraiment posé la question, qui, reste toujours aujourd’hui sans réponse. Ce serait peut-être le point négatif de la danse contemporaine. Chacun se fait une opinion différente et le partage se fait ensuite entre les spectateurs.
Ce que j’ai vraiment apprécié était le violon et l’ensemble du groupe de musique en général. Ils étaient en telle harmonie et même lorsque le bruit était légèrement dérangeant, cela ne gênait pas le spectateur. De plus, j’ai bien aimé lorsque les danseurs étaient en rythme, regroupés et quand ils faisaient la même chose, sinon mes yeux avaient tendance à vite se perdre.
Bref, il faut avouer que ce spectacle m’a réconcilié avec la danse contemporaine, même s’il ne fut pas mon préféré.

Océane Dumoulin

lundi 21 juin 2010

"Le théatre: une aventure à vivre et à revivre! "- L. Sacré

Elève en rhéto, mon rapport au théâtre n'a pas toujours été une évidence. En effet, petite, j'ai eu l'occasion de jouer dans des pièces de fin d'année. Je me suis même inscrite dans un groupe de théâtre. J'y suis rentrée par pure curiosité. Il s'agissait de pièces classiques comme celles de Molière ou encore Shakspeare. L'organisation était sommaire, mais nous avons néanmoins réussi à fournir une prestation plus que correcte pour notre âge. Par la suite, mes parents ont tenté de me pousser à intégrer une troupe hors du cadre du collège, mais mes priorités étaient tout autres à ce moment là. Je n'en avais pas l'envie, pas la motivation. Je voyais cela comme une contrainte en plus. Et puis, je conservais une grande timidité qui m'a finalement empêché de continuer. De fait, le théâtre est tombé pendant plusieurs années dans le néant de mes centres d'intérêts. Puis, l'année dernière, j'ai effectué une réorientation. Nous avons eu plusieurs cours sur le théatre et nous sommes allés voir beaucoup de pièces. Je m'y suis tout de suite accrochée. Les pièces jouées étaient plus contemporaine et suscitaient la réflexion. Originales, créatives, mystérieuses, j'ai pu (re)découvrir ce qui m'avait animé étant petite.. mais cette fois, c'était encore mieux ! Une expérience à vivre et à revivre !!!

Laurie Sacré

Pourquoi tu bouges ? - M. Crespin


Au départ, en me lançant dans un TFE basé sur une chorégraphe contemporaine, je ne savais absolument pas vers quoi je me dirigeais et sincèrement je voyais la chose avec beaucoup d'appréhension. J'avais néanmoins envie de découvrir des choses, de sortir des sentiers battus, je ne voulais pas que mon travail soit "rassurant", qu'il suive des chemins que je connaissais déjà, je voulais "partir à l'aventure".
Partir à l'aventure, on peut dire que c'est ce que j'ai fait. J'ai défié, remis en question tout ce que je pensais vrai. Non, la danse contemporaine n'a pas de définition. C'est impossible de définir ce que c'est. C'est en travaillant sur Pina Bausch que j'ai vraiment compris cela. L'important au fond, ce n'est pas comment les gens bougent, tout le monde peut bouger. Mais pourquoi ils bougent, ce qui les fait bouger. C'est ça qui enrichit la danse. Certes, de beaux mouvements c'est agréable.. C'est joli... Mais si l'on ajoute rien a cela, aucune émotion, aucune profondeur, aucune personnalité, aucune intuition...
Est-ce que cela avance à quelque chose de danser au delà de faire joli ? A mes yeux ça n'avance à rien, si la danse a vraiment de l'intérêt, c'est parce que elle permet d'exprimer, de montrer, de représenter des choses que l'on ne peut exposer autrement. La danse et encore plus, celle de Pina Bausch dotée d'un langage hors du commun permet d'illustrer, de représenter l'indicible..
Maurane Crespin

"Une danse de fou !"- N. Nazario

Après l’introduction sur le théâtre contemporain et après avoir été voir deux pièces de théâtre, je me suis rendue à un spectacle de danse contemporaine, « Singular Sensation ». Je savais que je n’allais pas voir des danses très harmonieuses, de la belle musique, des chorégraphies recherchées ou même un beaux décor, mais quand même ! Il y a des limites !
La musique ne ressemblait à rien, d’ailleurs, ce n’était même pas de la musique mais du bruit qui casse les oreilles. Il y avait de la peinture, des pâtes, du gâteau à la gélatine, utilisée d’après moi, sans but, juste pour dire qu’ils introduisaient tout type d’arts.
Je m’attendais, vu les quelques vidéos vues au cours, à ce que le spectacle ne soit pas harmonieux, mais à ce point-là, c’est de l’exagération !
De plus, c’était long ! Je n’ai jamais eu l’impression d’avoir perdu autant mon temps, à voir quelque chose que je n’aimais pas du tout. Oui, c’est une découverte d’un nouvel art pour moi, mais franchement, j’aurais préféré ne pas voir ce spectacle. Il n’y a aucune limite ! Crier, hurler, sauter, se rouler par terre, un au-dessus de l’autre, tout au long du spectacle et ne voir que de l’extravagance, non merci ! Je croyais être parmi des fous, j’étais en sortant de cette représentation choquée et refroidie.
C’était vraiment très très désagréable !

Nathalie. Nazario