Si vous ne pouvez pas aller au théâtre ce soir, pas de panique… Le théâtre est aussi là, tout près, juste à côté. Ouvrez les yeux, la pièce va commencer !

"La vie est une pièce de théâtre: ce qui compte, ce n'est pas qu'elle dure longtemps, mais qu'elle soit bien jouée."

Sénèque
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''Un artiste n'est pas un ouvier du divertissement qui compte ses heures, il se consume au feu de sa passion.''

Bartabas
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« Une pièce de théâtre, c’est quelqu’un. C’est une voix qui parle, c’est un esprit qui éclaire, c’est une conscience qui avertit ».

Victor Hugo, extrait de Faits et croyances
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« Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles. »

William Shakespeare, extrait de Comme il vous plaira

samedi 28 novembre 2009

"La Dame de chez Maxim" Georges Feydeau - Mieux qu'un anti-dépresseur - P. Devillers


« Allez donc ! C'est pas mon père ! » Voilà la phrase qui nous reste en tête après avoir assisté à la pièce « La dame de chez Maxim ». J'avais rarement autant ri ! Le spectacle durait peut-être 3h30 mais je veux bien passer plus souvent autant de temps à rire de la sorte ! Je pense bien que si quelqu'un qui avait envie d'en finir avec la vie était allé voir cette œuvre elle lui aurait fait passer toute idée de suicide ! Les comédiens jouaient à la perfection et n'ont pas craqué un seul instant ! Les scènes cocasses et plus drôles les unes que les autres s'enchaînaient, on croyait avoir tout vu, mais non, on nous faisait rire de plus belle ! Il y avait peu de décors mais le plus important était le jeu des comédiens. Le public participait également quelque peu par de petit cris, des encouragements, une chanson reprise en chœur,... Tout le monde était pris au jeu ! Il y avait bien longtemps que je n'avais plus assisté à une pièce de théâtre aussi fantastique ! A la fin, on sentait qu'on avait eu la bonne dose de « remonte-moral » qu'il nous fallait. Tout le monde est sorti du théâtre en riant et de bonne humeur. Ce spectacle serait parfait à voir entre un examen de français et un autre de math pour redonner aux élèves le goût à la vie ! C'était tout simplement un délice pour les zygomatiques !

Pierre Devillers.

jeudi 19 novembre 2009

Singular sensation: arrêtez la torture!


Singular Sensation :arrêtez la torture !

Singular Sensation est le nouveau spectacle de danse contemporaine de Yasmeen Godder. Avec cette dernière création, Yasmeen Godder frôle toujours la théâtralité et regarde notre monde hyper médiatisé du point de vue d’une jeunesse narcissique, en quête permanente de plaisir. Point de vue dont on se passerait bien tout comme ce spectacle mais bon cela reste une opinion personnelle…

Premièrement, nous devons noter que la salle n’aidait aucunement à accrocher au spectacle. La chaleur oppressait le spectateur. On se croyait dans un sauna, cela explique peut-être les tenues plus que légères des acteurs. De plus, les sièges étaient loin d’être confortables !

Pour moi, la musique était affreuse. On peut même se demander si on pouvait parler de musique. Pour ma part, j ai été agressé pendant plus d’une heure par des sons stridents et violents. La migraine n’était pas loin !

Ce spectacle a réussi à me chambouler les thèmes étaient confus : la sexualité trop libérée des acteurs et les jeux enfantins avec la nourriture…Avec Singular sensation, il ne faut pas être étonné de ne rien comprendre mais il faut plutôt se laisser emporter par cet enfer et espérer que cela passe…

Pour conclure, Singular Sensation est un spectacle éprouvant pour le spectateur mais également pour les acteurs qui se donnent à fond, à cause d’une mise en scène complètement torturée. Pour terminer, ce spectacle est un bouquet de mauvaises sensations pour les non aguerris de danse contemporaine !

Masset Benoit 6d

mercredi 11 novembre 2009

"Singular sensation'' Yasmeen Godder - Ca vous laissera comme un goût en bouche... - M. Simon


Un torrent de musiques qui grince, qui assourdit, qui nous rend mal à l’aise. Nous sommes à Saint Luc et nous avons l’impression d’être dans une cuisine où les chefs-coq font tinter leurs casseroles !

Et pourtant, les danseurs donnent tout leur possible sur scène. Ils jouent le jeu à fond, un jeu tantôt tantrique, tantôt violent, tantôt sauvage. Une avalanche de sentiments qui déferlent vers les spectateurs.
Il s’agit d’une œuvre qui parle de la quête perpétuelle de plaisir chez la jeunesse, qui tourne très souvent mal. Elle parle aussi de viol, de la position de force de l’homme dans le sexe, de l’homosexualité « pour essayer »…
Les valeurs véhiculées sont positives pour cette jeunesse que Yasmeen Godder voit décadente. La chorégraphe dit que tout n’est pas perdu, il y a toujours une quête d’authenticité que chacun peut accomplir, si nous y mettons du nôtre. A partir du moment où elle aboutit, on ne vit plus dans un monde superficiel et vendu.

Et j’ai vraiment aimé ce côté « on peut suivre ce qui se passe», que je n’avais pas senti lors de mon premier spectacle de danse contemporaine.
C’est notamment parce que cette fois-ci je suis partie dans l’optique de « je ne dois pas comprendre, mais ressentir ». Et ça aide vraiment !
Lors de la première pièce, j’avais vraiment l’impression que les danseurs étaient des asticots atteints de crise d’épilepsie. Maintenant, j’arrive à m’ouvrir à une autre forme d’art, et je ne me dis plus « et on dit que CA c’est de l’art ?! »
Hé bien oui, ceci peut être de l’art. Il suffit de pouvoir sortir de l’académisme et des tutus pour se dire que les valeurs sont porteuses et qu’elles peuvent nous atteindre si nous ne sommes pas fermés.

En conclusion, soyez « open », laissez-vous aller à la danse et elle vous envahira, elle et ses valeurs.
Ne soyez pas académique, ne partez pas défaitiste, et tout ira bien !

mercredi 4 novembre 2009

"Apollonia'' Krystof Warlikowski - Comment perdre 4 heures de son temps : Mode d’emploi !!! - J. Bats

Si vous n’avez rien de prévu un vendredi soir, j’ai un bon plan pour vous. Mais ne soyez pas trop enthousiaste, ce n’est pas pour vous amuser mais plutôt pour perdre votre temps. Première étape, aller jusqu’au théâtre de la Place en fin d’après midi et acheter une ou plusieurs places pour aller voir le spectacle « Apollonia ». J’étais pourtant assez motivé pour assister à cette pièce qui, d’après plusieurs critiques, semblait grandiose. Grandiose par ses infrastructures, peut-être ! Mais je ne vois pas en quoi d’autre.
La pièce était en polonais. Des sous-titres étaient annoncés et bien présent mais très mal situés par rapport à l’endroit où le jeu se passait. Les metteurs en scène les avaient placé dans le coin supérieur gauche tandis que le jeu se passait souvent du côté droit ou tout en bas (nous étions placés de manière à voir le spectacle en contre plongée).
Il n’y avait aucun fil conducteur. Du moins, je ne l’ai pas perçu. Il y avait plusieurs histoires entre mêlées et donc je n’ai pas su, à cause du problème de la langue, suivre et comprendre. Les personnages, eux, changeaient constamment. Il y a même eu, à un moment, un homme marocain sorti de nulle part, qui nous a fait une sorte de strip-tease avec ses attributs peint de couleur bleu électrique. Que venait-il faire là ? Je n’en n’ai aucune idée. La durée de l’entièreté de la pièce devait normalement durée 3h45 mais une fois arrivée sur place et ayant le prospectus de la représentation en main, je me suis rendu compte qu’en fait, elle allait durée 4h30. Tellement déçue et énervée du déroulement de cette soirée, j’ai préféré m’en aller à l’entracte plutôt que me forcer à regarder la fin.
Quel désastre, quelle perte de temps… quel enfer durant des heures.